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Apprendre à dire NON

Savez-vous dire NON si nécessaire ? Ou avant de dire NON vous ressentez un malaise, et votre langue n’ose pas prononcer ce mot court…

Cette fois-ci encore vous avez accepté une demande pas commode, gênante pour vous. Vous vous êtes promis que la prochaine fois cela ne se répétera pas ! Vous avez essayé d’apprendre à dire NON en lisant les livres, les articles qui donnent des « clés très concrètes qui marchent » – sauf que ça ne marche toujours pas ! Pourquoi ?!!!

Qui veut apprendre à dire NON ?

Est-il possible d’apprendre à dire NON ? Ou c’est un don que l’on a ou pas ? Voyons cela de point de vue vectoriel. Chaque personne arrive dans ce monde avec un certain nombre de Vecteurs – envies inconscientes qui déterminent nos traits de caractère, nos valeurs, nos pensées et nos perceptions. Notre profil vectoriel nous rendant unique au monde, peut soit nous faciliter la tâche de dire NON, soit au contraire, la rendre très difficile. Ceux qui ont le plus de mal à dire NON, ce sont les personnes possédantes les Vecteurs Anal et Visuel. La nature leur a donné une envie de faire des choses bien et jusqu’au bout en y mettant leur cœur. Elles veulent prendre soin des autres et, en contrepartie, elles attendent de la reconnaissance pour leur travail bien fait. Les compliments apportent à ces personnes plus d’estime de soi, confirme leur professionnalisme et leur sens de responsabilité – les valeurs très importantes à leurs yeux.

Pourquoi c’est si difficile de dire NON ?

Depuis l’enfance, les « Anals-Visuels » sont obéissants, aidants et en même temps très dépendants du regard des autres. C’est pourquoi les compliments, tout d’abord de la part de la maman, jouent un rôle important dans leurs vies. Ils donnent un sentiment de confort et d’harmonie intérieure. Avec certains décalages dans l’éducation (comme, par exemple, les compliments évaluatifs ou pas tout à fait justes), ces enfants peuvent acquérir un besoin permanent de reconnaissance comme l’unique moyen, d’après eux, d’atteindre un équilibre intérieur. Avec l’âge, ce besoin ne disparaît pas mais s’exprime dans l’attente des compliments – ce qui pousse la personne à rechercher des occasions pour aider les autres (consciemment ou inconsciemment) et la rend incapable de leur dire NON. L’envie d’aider, de rendre service, de prendre soin des autres pour faire une bonne impression, pour être aimé, reconnu, pour ne pas vexer l’autre et donc de ne pas risquer une coupure de la relation… L’envie d’aider et de s’occuper des autres, joue des tours avec les « Anals-Visuels » ! Et c’est ainsi qu’ils n’osent pas refuser leurs enfants, leurs conjoints, leurs amis et collègues, leurs patrons. Et les autres ? Ils en profitent parfois…

Comprendre son fonctionnement et arrêter de souffrir

Les Vecteurs permettent de comprendre que ce sont les personnes avec une combinaison Anal-Visuel qui ont du mal à dire NON car elles dépendent de l’avis des autres. Elles ont du mal à se détacher du regard des autres, alors que l’avis des autres – c’est la vie des autres ! En plus, ces gens sont obsédés par une idée fixe : « Comme je les aide, leur rend service, alors je mérite des compliments, une bonne attitude envers moi ! » C’est ainsi qu’ils voient le monde, avec leurs filtres vectoriels, mais les autres fonctionnent différemment (par exemple, en trouvant normal cette aide et donc ne disant même pas un merci) – quelle déception de leurs attentes !!!

Alors, comment apprendre à dire NON quand on veut le dire, sans y ressentir un malaise, un déséquilibre émotionnel ? La Communication Vectorielle propose de commencer par la compréhension de soi, de son fonctionnement. Conscientiser ce qui nous pousse à agir permet de se libérer de nos automatismes, de ne plus être sous l’emprise de nos envies inconscientes mais être acteur de nos envies, savoir les entendre et les canaliser. Pour ne plus vivre au détriment de soi, ne plus souffrir… En comprenant ce qui nous pousse à accepter une demande gênante de la part de l’autre (envie sincère d’être gentil et d’aider, de prendre soin des autres), nous permettra de réagir plus calmement dans ce type de situations. S’observer, se comprendre, s’accepter dans son fonctionnement pour ne plus subir ! Et il n’y aura pas de problème « comment dire NON » car c’est juste une histoire d’apprentissage d’un nouvel acquis, c’est tout.

Exercice “J’ai droit de dire NON”

Si vous rencontrez régulièrement cette difficulté de dire NON aux autres, il est peut-être temps de changer son mode de pensée ? Il est peut-être temps d’apprendre à se comprendre  et de commencer à vivre des relations saines et équilibrées ?!  

Tatiana LECURET