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Notre rapport à la nourriture : avec quel gâteau “nourrissez-vous” votre psychique ?

« Dis-moi comment tu manges, et je te dirai qui tu es. »

Salade, steak, gâteau ou pizza ?

En observant la façon avec laquelle une personne mange, et ce qu’elle mange on peut en dire beaucoup sur cette personne.

Regardez cette jeune femme assise à table de devant : son assiette est composée de presque exclusivement des aliments sains, « utiles ». Beaucoup de légumes, pas trop de sauces ni de matières grasses. Fort probable qu’elle pratique régulièrement du sport, fait attention à sa santé. C’est une
personne plutôt bien disciplinée et réalisée professionnellement. À la maison, elle a un minimalisme, à la mode et/ou un High-tech. Peut-être qu’elle est un peu réservée, certainement très économe
(elle calcule tout dans sa tête avant de se lancer dans quoi que ce soit et aime faire des stocks à la maison).
Et ce gars avec ses écouteurs, mâchant des biscottes ou des chips ? Il ne comprend pas très bien ce qu’il mange, toutes ses pensées sont quelque part dans un jeu vidéo ou dans le codage et programmation. Il est « ailleurs ». Un Sonore classique, rien à faire ! Cela lui arrive régulièrement d’oublier de manger, et quand il s’en souvient, il mange ce qui tombe sous la main : le sandwich de quelqu’un dans le frigo collectif, par exemple (Oh, pardon, je ne me suis pas rendu compte…), une pizza ou encore les croquettes pour les animaux… Chercheur de sens, le plus grand plaisir pour lui c’est de comprendre ! Comprendre quoi ? Laissez tomber – vous ne comprendrez pas…

Tournez votre tête à droite. Un autre gars roux fait des blagues avec sa voix très forte attirant toute l’attention du restaurant sur lui. Il parle, rigole et mange en même temps, et ses plaisanteries les font tous « mourir de rire ». Avec lui, c’est toujours amusant, mais après, pour une raison inconnue, on ressent un vide et une fatigue inexpliquée. Avec lui, on est vite au courant de toutes les nouvelles, même celles qui ne devraient pas être diffusées…

Thé ou café ? On va boire un coup ensemble ?

Une personne n’a jamais le temps de se poser pour manger, mange toujours entre deux, en courant ; l’autre a toujours besoin d’une bonne compagnie et d’une conversation sympathique pour manger, sans quoi « ce n’est pas aussi bon ». L’un quand il a faim, ne peut pas attendre de rentrer chez lui et tombe souvent dans le grignotage. L’autre n’aime pas manger à l’extérieur de la maison, et le troisième ne s’invite jamais « pour une tasse de café ». L’un est heureux de partager sa nourriture et de payer pour tout le monde, tandis que l’autre n’aime pas payer pour les autres, ne permettra jamais de payer pour lui et « ne prendra pas un morceau de l’assiette de quelqu’un d’autre » (mais ne donnera pas le sien non plus).

Tout cela est en cohérence avec le profil psychologique de chacun, mais aussi ce sont des conséquences de processus psychologiques profonds, des programmes inconscients mis en place dans notre enfance qui se manifestent non seulement dans la nourriture, mais aussi au travail, dans
nos relations au sein d’une équipe, dans la famille. Tout cela est en correspondance directe avec le type de personnalité d’une personne teinté de son éducation, sa culture, ses expériences de vie. Il est donc possible, grâce à la Psychologie Systémique Vectorielle, de comprendre ce profil psychologique, la psychique de l’autrui et d’agir sur son bien-être à travers son rapport à la nourriture.

Je mange parce que j’ai faim ou parce que c’est l’heure de manger ou pour se faire plaisir ?

C’est bien connu : souvent, nous ne mangeons pas parce que nous avons faim. Notre corps se serait bien débrouillé sans ces calories supplémentaires et sans ces quelques centimètres de plus autour de la taille – n’empêche qu’il y a un MAIS. Notre psychique rentre en jeu et elle a aussi besoin d’être nourrie. Nourrie de quoi ? Voyons voir.

Ces derniers temps la nourriture est devenue un « produit de divertissement ». Regardez les rues centrales de n’importe quelle ville, les centres commerciaux, les itinéraires touristiques : chaque seconde porte est une « restauration ». Cafés et restaurants, boulangeries et traiteurs, proposant une cuisine du monde entier. Vous êtes sollicités à tous les coins de la rue. La nourriture est très attractive, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets.
Au milieu de cette société de consommation, nous nous programmons inconsciemment une croyance : la nourriture c’est une fête, un plaisir, communication et partage, quelque chose de nouveau, beau, agréable – bref : c’est pour prendre soin de soi et avoir des émotions positives (agréables).

Suite à cette croyance, la relation de cause à effet se perd, et la prochaine fois – avec un manque de communication, de nouveautés, de plaisir ou tout simplement d’émotions – il nous semble que le corps a besoin d’une nouvelle portion de pizza au fromage Gorgonzola provenant d’un restaurant authentique.

La vision vectorielle offre des connaissances uniques permettant de mieux comprendre notre rapport à la nourriture. L’outil Psychologie Systémique Vectorielle de Yury Burlan analyse les aspects psychologiques des relations humaines, qui sont basées sur la nourriture. Cela nous aide à distinguer nos désirs alimentaires de base ainsi que nos « rituels » liés à la nourriture de tout ce qui est « fan » alimentaire imposé par la société de consommation et accentué par nos traumatismes et croyances.

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Ma psychique affamée : quelle faim j’essaie d’apaiser quand je mange ?

Et si on parlait des émotions en lien avec notre alimentation ? L’aliment, surtout sucré, sert souvent à remplir, à apaiser, à consoler, même à étouffer une émotion désagréable ou des moments difficiles dans la vie. Il s’agit donc d’une adaptation par notre cerveau à la difficulté de gérer ses
émotions
. Ainsi, nous pouvons avoir des troubles du comportement alimentaire qui sont comme ces montagnes russes émotionnelles qu’on tente de diminuer à travers la nourriture et ainsi les crises des grignotages à répétition apparaissent pour tenter de calmer ce déséquilibre émotionnel.

Le déséquilibre alimentaire ne vient donc pas seulement du comportement socialement approuvé dans la société « acheter de la nourriture comme source de divertissement, de plaisir et de bien-être ». Souvent, le problème réside dans la psyché individuelle d’une personne. Beaucoup de gens, en particulier ceux qui souffrent de réveils nocturnes liés à la « faim » ou de grignotages récurrents, commencent à comprendre qu’avec l’aide de la nourriture, ils compensent non pas la faim, mais le manque de quelque chose d’autre. Mais ils ne peuvent rien y faire. Cette compréhension n’aide pas à arrêter de trop manger ni de « se persuader » consciemment en utilisant toute sa volonté.

Pire encore : la dépendance aux plaisirs faciles par l’alimentation rend difficile notre capacité de ressentir des petits plaisirs du quotidien (et donc se sentir heureux) et quasi impossible l’envie de faire des efforts.

Pour retrouver la joie de vivre et la capacité de s’épanouir à nouveau dans la vie, on a besoin de comprendre et d’équilibrer notre rapport à la nourriture. Pour cela, quatre choses sont nécessaires:

  1. Conscientiser et accepter son fonctionnement, au travers de ses Vecteurs, par exemple.
  1. Identifier ses besoins récurrents dont comment ses Vecteurs se nourrissent. Apprendre à donner de la « bonne » nourriture à ses Vecteurs et commencer à le faire régulièrement.
  2. Découvrir la vision vectorielle sur notre rapport à la nourriture pour comprendre les causes à effets, le lien entre notre psychique et la nourriture.
  3. Identifier et apaiser ses traumatismes et ses croyances liés à la nourriture. Faire le voyage dans son enfance pour cela. Comprendre. Accepter. Pardonner. Adoucir.
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Plus qu’un simple besoin de manger

Notre rapport à la nourriture c’est si simple et si difficile à la fois. Travailler dessus permet d’avoir de grandes conscientisations et donc de grands changements si la personne décide d’en faire quelque chose. Des conscientisations dans des domaines les plus inattendus, qui ne semblent
pas être directement liés à la nourriture. Ressentir à nouveau la joie de vivre. Retrouver le plaisir dans des relations sexuelles. Créer une famille. Améliorer les relations avec son entourage, mieux communiquer avec les gens. Parce que la nourriture est la base de notre psyché et que le monde et nos relations avec d’autres personnes sont construits autour de la nourriture. Il est donc très important d’étudier ce thème, comprendre notre propre rapport à la nourriture pour l’équilibrer et changer nos habitudes alimentaires pour changer notre vie ! Pour vivre notre vie comme une délicieuse fête et non plus comme un lourd fardeau…

Si cet article vous a interpelé, si vous souhaitez en savoir plus sur votre rapport à la nourriture, comprendre et mettre des mots sur votre manière de fonctionner, découvrez les prochaines dates de l’atelier “Notre rapport à la nourriture: (re)trouver la recette de l’épanouissement dans la vie”.

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